Il a également influencé Kafka, Kandinsky, Chaplin[8] et Munch[20]. « L’homme est un instinct sexuel qui a pris corps ».[réf. Ce premier directeur philosophique conseille au jeune Arthur d’étudier d’abord Kant et Platon, et d’y joindre ensuite Aristote et Spinoza, ce qui constitue, pour lui, les références du travail philosophique. ». Ceci compense cela. Et, ce qui permet de concilier à la fois les intérêts particuliers de l’individu et ceux de l’espèce, ce n’est pas autre chose que « le sentiment amoureux ». Elle est immuable et éternelle (Elle ne fait pas partie intégrante de l'espace-temps). Le cours de Schleiermacher sur l’histoire de la philosophie au Moyen Âge le laisse relativement indifférent. En réalité, sa pensée propre est tout aussi profondément marquée par l'influence des trois grands philosophes « empiristes » britanniques (J. Locke, Berkeley et Hume), mais, assez étrangement, il ne semble pas en avoir toujours eu pleine conscience. Le « sentiment amoureux » n’est pas fondamentalement autre chose que « l’instinct sexuel » en puissance ; et l’instinct sexuel traduit la tendance concrète du Vouloir à se perpétuer dans l’existence. Philonenko A., Une philosophie de la tragédie, Vrin, Paris, 2000 En 1825, il arrive à vivre de ses rentes, retourne à Berlin et tente de relancer sa carrière universitaire. C'est ainsi que dès ma plus tendre enfance, à l'âge de cinq ans, j'étais sans patrie; d'ailleurs je n'ai jamais plus retrouvé d'autre patrie depuis. Il vous est certainement déjà arrivé de voir, avant une représentation théâtrale, un lampiste encore occupé à la rampe, présent au moment où la salle devient obscure, et disparaissant rapidement dans les coulisses — à ce moment où se lève le rideau. Cependant, pour Schopenhauer, l'amour n'est pas que sexuel, et contrairement à cet amour-là, l'amour de compassion — que Schopenhauer ne considère pas comme une illusion — est ce qui peut permettre de faire de ce monde autre chose qu'un enfer. Voici les livres incontournables si vous souhaitez mieux comprendre la pensée de cet auteur : Rosset C., Schopenhauer, philosophe de l’absurde, PUF, Paris, 2013 Pour Schopenhauer, nous apprenons donc bien à voir, à toucher, et nous apprenons aussi, par exemple, à connaître notre corps : notre représentation commence par se développer en suivant le principe de causalité, ce qui n'est pas, pour Schopenhauer, un privilège de l'être humain, mais en caractérise, au contraire, toute « l'animalité ». Il en profite pour voyager et part de nouveau pour l'Italie. Arthur Schopenhauer was born on February 22, 1788 in Danzig (now Gdansk, Poland) to a prosperous merchant, Heinrich Floris Schopenhauer, and his much younger wife, Johanna. Il n’a qu’une pensée, pensée positive et sans poésie, c’est la durée du genre humain[34]. Le refus de perpétuer la souffrance de l’humanité implique ainsi avant tout un refus de la procréation : la « mortification » de la Volonté passe, dès lors, par le célibat, la « chasteté » volontaire. Ce que recherche la nature (ou le Vouloir) par l’intermédiaire de nos choix inconscients et pourtant rigoureusement déterminés, ce n’est en fait rien d’autre que son propre « équilibre ». Il était de toute façon convaincu que son œuvre ne serait reconnue que par la postérité, après sa mort. Quant à Arthur, il entreprend enfin des études classiques au Gymnasium de Gotha, puis à Weimar chez sa mère, où il rencontre Goethe pour la toute première fois. y décèle certaines contradictions. Schopenhauer connaît alors un succès tardif, à la fin de sa vie, sur lequel il ne manque pas d’ironiser amèrement. Lorsqu’un « sentiment amoureux » se fait jour en moi, ce n’est ni plus ni moins que le vouloir-vivre qui s’éveille et qui témoigne, d’une manière déguisée, de son aspiration à se prolonger sous la forme d’une existence individuelle nouvelle. dans un canal. Les réflexions de Schopenhauer sur le langage mais aussi sur l'éthique ont eu une influence majeure pour Ludwig Wittgenstein. C'est cette « lutte pour la vie » qui engendre la souffrance qui ne cesse que momentanément, pour laisser, parfois, la place à l'ennui. L’importance de ce thème se comprend si l’on part de ceci que, pour Schopenhauer, la Volonté constitue le fond des choses. En 1839, son travail attire enfin à l’attention : son mémoire Sur la liberté de la volonté humaine est récompensé par la Société royale des sciences de Norvège. Il quitte Berlin pour commencer à s’occuper de sa thèse de doctorat, son premier ouvrage important. Cependant, contrairement à Darwin, Schopenhauer considérait les espèces comme fixes[réf. Schopenhauer doit affronter des salles vides, et finit par démissionner. L'infinité du temps selon Schopenhauer est mieux exprimée par la métaphore suivante[30] : « Le temps ressemble […] à un instant irrésistible, et le présent à un écueil, contre lequel le flot se brise, mais sans l'emporter ». ». la niaiserie est la difficulté pour la raison de distinguer les différences ou les ressemblances dans l'intuition. Sa vision d'un monde absurde (dénué de sens) préfigure aussi partiellement l'existentialisme. De 1814 à 1818, il rédige son grand œuvre, Le Monde comme volonté et comme représentation, qu'il confie à la fin du mois de septembre à son éditeur Brockhaus, puis quitte Dresde pour un long voyage en Italie. Il fait une dépression en 1823. — Le Monde comme volonté et comme représentation, § 2. Kant had argued the empirical world is merely a complex of appearances whose existence and connection occur only in our mental representations. Cette analyse de la représentation au point de vue de la connaissance (de la causalité) étant faite, Schopenhauer va proposer une autre analyse ; celle non plus de la représentation mais de la Volonté. Schopenhauer reprend aussi le concept hindou du voile de. La « face interne » et le plus souvent imperceptible de la représentation est, en effet, selon lui, la Volonté, grâce à l'intuition de laquelle nous avons une connaissance aussi immédiate que possible de la réalité : certes « le monde est ma représentation », mais il est aussi surtout, et bien plus fondamentalement, un « subit » par ma volonté de « La Volonté ».